|
Document sans titre
Présentation
Les dichotomies traditionnelles entre le corps et l’esprit, et entre ceux qui soignent les souffrances psychologiques et ceux qui soignent les maladies physiques, montrent régulièrement que la réalité est moins simple et les frontières moins étanches !
Ainsi, de nombreux somaticiens peuvent en arriver à conclure que telle plainte ou tel symptôme ne trouve pas son origine dans une cause organique, mais semble bien avoir des origines psychologiques.
De même, tous les psys sont confrontés à des enfants ou des adultes qui vivent des situations extrêmement difficiles mais dont le verrou émotionnel est tel qu’il empêche une approche verbale d’arriver jusqu’à eux. En effet, il ne suffit pas d’avoir décelé l’origine psychologique ou relationnelle d’une souffrance pour qu’elle puisse être travaillée avec la personne concernée ! Il arrive que des personnes aient dû, pour survivre, apprendre à refouler leurs émotions pendant tellement d’années que leurs corps et leur tête n’entrent plus en relation …
Compte tenu de ces limites respectives des approches psy et des approches médicales, quelles sont les pistes reconnues, mais aussi originales et novatrices, qui allient le verbal et le non-verbal pour soulager les souffrances psycho-somatiques ?
Dans quels contextes ces approches sont-elles utilisées et utilisables ?
Comment les sortir du cadre de la consultation privée pour les intégrer aux approches psycho-socio-éducatives avec des enfants et des familles en difficulté qui ne se dirigeraient pas spontanément vers ce type d’approche ?
Notre association consacre son objet social au travail avec les enfants abusés sexuellement et leur famille. Pour subventionner cette activité nous organisons chaque année plusieurs activités sur des thèmes qui touchent à l’enfance en danger. Ces activités s’adressent à un large public de professionnels de la relation d’aide : psychologues, médecins, éducateurs spécialisés, assistants sociaux, venant de Belgique, de France, de Suisse et du Grand-Duché de Luxembourg.
|
|