LES INSCRIPTIONS À LA VIDÉO CONFÉRENCE SIMULTANÉE SONT OUVERTES !

La transmission

Comment
dessiner
un avenir
dans les traces
du passé ?


Palais des Congrès de Liège
1er et 2 juin 2017

Assistez à la vidéo conférence simultanée dans la salle Reine Élisabeth, salle contiguë à la salle de conférence en direct. Vous pourrez profiter confortablement des présentations des orateurs par écran interposé. Ce système a été mis en place car la conférence en direct affiche complet.

« Pourquoi devrais-je me préoccuper des générations futures ? Qu’ont-elles fait pour moi ? »
(Groucho MARX)

« Quand les parents ont un projet, les enfants ont un destin »
(Jean-Paul SARTRE)

Présentation DU COLLOQUE



La question de la transmission nous inscrit dans une perspective temporelle où le passé et l’avenir se conjuguent au présent.

En plein et en creux, en traces et en empreintes, consciemment ou inconsciemment, volontairement ou non, chaque génération transmet à la suivante des petits bouts d’elle-même, savoirs, expériences, savoir-faire, savoir-être, récits, histoires, silences, non-dits, traumas, valeurs, projets, principes, héritages ou dettes.

Puissant moteur pour prendre de la hauteur, la question de savoir ce que nous avons reçu et ce que nous voulons transmettre donne du sens à notre existence. A la question du « que » s’ajoute celle, bien compliquée elle aussi, du « comment ».

Au cours de ce colloque, nous souhaitons aborder différentes dimensions de la transmission qui peuvent questionner les professionnels de la relation d’aide dans l’exercice de leur profession.


Au cours de ces deux journées, nous aborderons les thématiques suivantes :

  • Transmission et éducation : deux mots qui vont bien ensemble ?
  • L’espoir de ne pas transmettre : quand les parents se promettent de faire mieux que leurs parents
  • L’adolescence et ses troubles : entre rupture et continuité, fidélité et rejet
  • Fantômes et revenants : la transmission transgénérationnelle des traumatismes
  • Le désir de transmettre, une passion dangereuse ? Quand la violence (le rejet, l’abandon) survient suite à un sentiment d’échec de la transmission
  • Transmission en situation d’exil : comment transmettre aux enfants l’histoire (souvent traumatique), la culture, les valeurs du pays d’origine, d’une famille qu’on a quittée ?
  • Fin de vie et « générativité » : où l’on passe de la recherche de l’épanouissement de soi-même à l’intérêt et l’attention envers les générations suivantes
  • Qu’est-ce que les professionnels peuvent transmettre à leurs bénéficiaires ?
  • Transmission au sein de l’équipe ou de l’institution : apprendre aux collègues nouvellement arrivés, quitter une équipe, préparer une transition avant le départ
  • La transmission dans le processus de formation des professionnels de la relation d’aide : le goût de donner et de recevoir dans un contexte de « filiation de la pensée »

Un colloque qui s’adresse à tous les professionnels de la relation d’aide et de soin dont le travail est traversé, agi, porté, empêché, par les questions de transmission, de dettes, d’héritage : accompagnement familial, relation éducative, milieu scolaire, placement en foyer, thérapie, etc.

Jeudi 1er juin 2017

9h15 Ouverture du colloque
9h45 Intermède vidéo
10h00

Daniel MARCELLI
Que veut-on transmettre à nos enfants ?

La transmission est au cœur de nombreux débats. Entre le « devoir de mémoire » activement soutenu par les Autorités comme par de multiples associations et le « droit à l’oubli » revendiqué par de nombreux individus, par où passe cette transmission et que veut-on transmettre ? Entre la transmission collective, celle qui va d’une génération à l’autre, au sein d’une population, d’un groupe ethnique, d’une famille et la transmission individuelle qui concerne la singularité d’une personne, quels sont les points communs, les divergences ? Aujourd’hui, dans l’éducation de leur enfant, les parents ne sont plus guidés par la tradition mais ont au contraire le souci de s’adapter à chaque enfant pour que son potentiel, véritable juge de paix de la parentalité, se développe au mieux. Or le potentiel ne se transmet pas ! Que peuvent bien vouloir transmettre les parents et comment font-ils ? Entre la conscience de ce qu’ils veulent transmettre et ce que l’enfant gardera en lui, où est le filtre/philtre ? Qu’est-ce qui se transmet le mieux, une parole ou un silence, un énoncé ou une intonation ? Ce qu’on sait d’un côté, ce qu’on ignore ou plutôt ce qu’on sait qu’on ignore, de l’autre n’agissent pas sur les mêmes instances psychiques, moi/surmoi d’un côté, inconscient de l’autre. On le pratique chaque jour, l’être humain ne s’identifie pas tant à ce qu’il sait mais bien plus à ce qu’il ignore (ou sait qu’il ignore). Le « savoir de l’ignorance » possède sur la psyché un pouvoir énigmatique d’attraction, ces fameux « secrets de famille » ! Or, pour vivre en paix avec soi-même, il faut pouvoir assumer son héritage ! Affaire d’une vie, c’est la transmission qui en détient la clé.

Daniel MARCELLI est pédopsychiatre, professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, ancien chef du service de psychiatrie infanto-juvénile du CHU de Poitiers, président de la Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs (FNEPE). Il est auteur de nombreux ouvrages dont « L’enfant chef de la famille », (Albin-Michel 2015) et « Ces adolescents qui évitent de penser» (Érès, 2011) .

11h00 Pause café
11h30

Florence CALICIS
Quand les fantômes s’acharnent… La transmission transgénérationnelle des traumatismes psychiques

La pratique de thérapie familiale amène le thérapeute à se pencher sur les liens qui existent entre la souffrance psychique du « patient identifié » et la souffrance transgénérationnelle transmise malgré eux par ses parents (et/ou par les générations précédentes), que cela concerne des traumatismes « parlés » ou non dits. Par quels mécanismes subtils se transmettent les traumatismes psychiques, même gardés secrets, d’une génération à l’autre ? Dans quels cas faut-il encourager les parents à parler des traumatismes de leur passé à leurs enfants? Quels effets peut-on en attendre ? Comment accompagner nos patients dans ce travail redouté mais libérateur ? Autant de questions qui constitueront la trame de cet exposé.

Florence CALICIS est psychologue, psychothérapeute au service de santé mentale « Chapelle-aux- Champs » à Bruxelles, formatrice au CEFORES, UCL, maître de conférences à l’ULg.

12h30 Pause de midi (libre)
14h00 Intermède vidéo
14h30

Jean-Paul MUGNIER
Qui suis-je pour moi ? De la menace (de répétition) à la promesse (d’un avenir meilleur)

Face aux violences (conjugales, physiques, sexuelles...), aux humiliations, nombreux sont les enfants qui, pour survivre à l’enfer, se promettent à eux-mêmes de tout mettre en œuvre pour, une fois devenu adulte, connaitre « la vie tranquille ». Cette promesse les accompagne parfois à chaque instant de leur existence tant ils redoutent les menaces que font peser sur leur avenir un passé redoutable. Pour ces enfants, peut-être la plupart, la promesse devient un partenaire invisible, une sorte de tuteur de développement qu’ils se sont érigés en eux-mêmes et qui leur permettra plus tard de devenir cet adulte sur lequel on peut compter et qui leur avait tant manqué dans le passé. Pour d’autres, ceux pour lesquels enfer et désert semblaient aller de pair dans leur enfance, la promesse peut devenir une source d’aveuglement, synonyme de piège dans lequel ils se précipitent entrainant avec eux leurs proches, conjoints et/ou enfants. Durant cette intervention, Jean-Paul Mugnier présentera les différents facteurs de risque ou de protection susceptibles d’empêcher ou au contraire favoriser la tenue de cette promesse.

Thérapeute familial et de couples, Jean-Paul MUGNIER dirige depuis plus de 20 ans l’Institut d’Etudes Systémiques à Paris. Sa formation initiale d’éducateur spécialisé l’a conduit à se sensibiliser très tôt aux questions liées à la maltraitance et à s’interroger sur les moyens à mettre en oeuvre pour venir en aide aux enfants victimes de sévices, de négligences comme à leurs parents. Formateur et superviseur, il intervient auprès de nombreuses équipes en France comme à l’étranger, notamment en Belgique, tant dans le champ médico-social que dans le domaine de la protection de l’enfance. Directeur des collections « Psychothérapies créatives » et « Penser le monde de l’enfant » aux éditions Fabert, il est également l’auteur de nombreux essais et romans parmi lesquels « Les stratégies de l’indifférence », « La promesse des enfants meurtris », « Le silence des enfants ».

15h30

Alfredo CANEVARO
La transmission au travail chez les thérapeutes familiaux

Dans toutes les écoles de thérapie familiale, le travail sur l’influence des racines familiales de l’étudiant est effectué indirectement, à travers le génogramme, un outil introduit par Bowen pour tracer la carte familiale trigénérationnelle de l’étudiant en formation (Mc Goldrick, and Gerson, 1985). Le génogramme, même s’il est un instrument très important dans la formation et la supervision de l’étudiant, reste malgré tout une vision intrapsychique du phénomène relationnel plus vaste qu’est tout le système familial. L’inclusion réelle des personnages significatifs de l’étudiant, qui sont les témoins privilégiés des compétences, des points forts ou des faiblesses des étudiants tout en étant les membres de leur famille proche, contribuent ainsi à leur formation. L’expérience personnelle est beaucoup plus riche si on prend en considération les commentaires de tout le système familial avec l’ensemble de ses composantes, et pas seulement la version personnelle, forcément réductrice, de l’étudiant. Au cours de son intervention, Alfredo Canevaro décrira le protocole du workshop multifamilial tel qu’il l’utilise pour rencontrer tous les composants de ces familles.

Psychiatre et psychothérapeute, Alfredo CANEVARO est engagé dans des activités de clinique, d’enseignement et de supervision. De formation psychanalytique, il a évolué vers une pensée systémique complexe. Il collabore depuis 1999 avec l’école Mara Selvini Palazzoli à Milan en tant que professeur et chercheur clinicien. Il a publié avec Alain Ackermans, aux Editions Erès, « La naissance d’un thérapeute familial ».

16h30

Laurent DEMOULIN
La littérature : au-delà ou en-deçà de la transmission ?

Cette conférence se propose de réfléchir à la façon dont la littérature joue un rôle dans la transmission intergénérationnelle. A priori, la littérature semble constituer un moyen privilégié pour transmettre, à travers le temps, des valeurs, des croyances, des pratiques, des modèles humains valorisés ou honnis. Mais, dès l’Antiquité grecque, des voix se sont élevées pour dénoncer la manière avec laquelle certains textes s’acquittaient de cette tâche : Platon n’hésite pas à adresser à cet égard des reproches au grand Homère et Aristophane à Euripide. C’est que les exigences diverses de la construction narrative ou de la beauté poétique interfèrent volontiers dans le processus de transmission, à la façon d’un prisme déformant. En outre, de nos jours, le texte écrit joue parfois le rôle de compensation : il se substitue à la parole absente, ce qui se traduit par des malentendus qui conduisent parfois les écrivains au tribunal. Auteur d’un roman mettant en scène un homme aux prises avec l’absence de langage de son fils autiste, Laurent Demoulin réfléchira à ces questions en se basant à la fois sur l’histoire et la théorie littéraires et sur son expérience personnelle d’écriture.

L’intérêt de Laurent DEMOULIN pour la question de la transmission se manifeste aussi bien dans ses activités qu’au gré de ses diverses publications. Enseignant en Romane à l’Université de Liège après avoir œuvré dans l’enseignement secondaire ou supérieur non universitaire, il a commis au sujet de la relation qui se noue avec les élèves ou les étudiants un pamphlet intitulé « L’Hypocrisie pédagogique » (Talus d’approche, 1999). Au début de sa vie professionnelle, il a travaillé en outre comme nègre en écrivant les récits de vie que des personnes âgées voulaient transmettre à leurs descendants. Par ailleurs, dans les librairies ou les asbl culturelles, il cherche à transmettre son amour de la littérature en présentant régulièrement au public liégeois ou bruxellois les écrivains qu’il affectionne. Sa poésie se penche volontiers sur les rapports entre les générations comme l’attestent, entre autres, les recueils « Filiation » (Le Fram, 2001) ou « Même mort » (Le Fram, 2011), qui peint le décès de ses parents. « Palimpseste insistant » (Tétras Lyre, 2014) traite, de façon ludique, de la transmission entre écrivains par le biais de parodies et de pastiches élogieux, tandis que, dans un des textes d’« Ulysse Lumumba» (Le Cormier, 2014), un père belge transmet à ses enfants l’histoire douloureuse du passé colonial. Enfin, son roman « Robinson» (Gallimard, 2016) évoque la relation d’un père avec son enfant autiste : cette relation singulière pose notamment la question d’une forme de transmission qui ne passerait pas par la parole.

17h30 Fin



Vendredi 2 juin 2017

9h00 Intermède vidéo
09h30

Christine VANDER BORGHT
Le transfert : un voyageur clandestin. La transmission en milieu professionnel

Dans les groupes professionnels, comme dans les familles, une micro-culture se transmet et se partage. Selon quelles modalités ? À l’aide de quels dispositifs ? Quels sont les points d’appui qui permettent d’affronter les difficultés de la vie en groupe ? Comment les équipes traversent-elles les maladies et les souffrances de leur organisation de travail (asbl, pouvoirs publics, associations coopératives, etc.). Nous aborderons quelques exemples de dispositifs permettant de relire l’histoire d’un projet et d’élaborer ce qui fait trace dans la vie de certains groupes. Que faire avec les éléments dont nous sommes les héritiers, parfois malgré nous, et parfois même à notre insu ? Aucune recette, bien sûr. Il s’agit seulement de saisir l’occasion de poser un cadre de travail sécurisant pour amorcer une démarche réflexive et soutenir un processus d’intelligence collective.

Christine VANDER BORGHT est psychologue clinicienne, psychothérapeute, et membre du groupe « Institution » (UCL) avec lequel elle engage des processus de supervisions d’équipes éducatives ou soignantes depuis plus de 25 ans. Elle a participé à l’écriture de livres dont « éduquer et soigner en équipe » (De Boeck, 2011) et est l’auteur entre autres, pour Yapaka, de « travailler ensemble en institution ».

10h30 Pause café
11h00

Yves STEVENS
« Mais qu’est-ce qu’ils me veulent ? » La question de la transmission du point de vue de l’adolescent

Dans les situations complexes dans lesquels nous intervenons, avec des parents en fragilité, en carence et en inadéquation, et des adolescents aux passages à l’acte préoccupants, nous en arriverions presque à oublier comment ce qui se joue dans la relation parents-enfant en termes de transmission n’est parfois qu’une exacerbation des processus relationnels normalement à l’œuvre chez tout adolescent : comment se détacher des attentes et peurs des parents et autres adultes, pour se donner l’autorisation de poser ses choix et donc apprendre à se construire son identité ? Au travers d’illustrations cliniques, nous tenterons d’explorer les vécus, soumissions et résistances des adolescents face aux volontés de transmission des adultes, aux risques de reproduction ou à leur désir de s’inscrire dans leur filiation. Au-delà des intentions de chacun se crée un axe de tension entre les envies adolescentaires et les désirs des adultes. Celui–ci peut être structurant pour le jeune s’il accepte de perdre pour gagner.

Yves STEVENS est psychologue à Kaléidos, service de prise en charge des situations d’abus sexuels intrafamiliaux mais aussi thérapeute familial et formateur. Depuis près de 30 ans, il accompagne des jeunes et des familles en difficulté, notamment dans le secteur de l’aide à la Jeunesse (Liège).


12h00 Pause de midi (libre)

13h30 Intermède vidéo
14h00

Francine ROSENBAUM
Les cavaliers aux deux montures: La transmission éducative est-elle possible pour les enfants de migrants ?

En transmettant les paroles de parents migrants confrontés aux déviations sociales de leurs enfants ainsi que celles d’une adolescente marquée par l’exil et la stigmatisation sociale, l’oratrice souhaite illustrer les écueils, les paradoxes et les erreurs qui entravent et piègent les processus de transmission, d’identification et d’appartenances pour les familles qui ont un vécu migratoire ainsi que pour les prestataires de soins. La désignation perpétuelle d’étranger et son corollaire de discriminations civiques, sociales et scolaires sont à l’origine de symptômes pathologiques complexes aussi bien physiques que psychiques que nous réussissons bien rarement à endiguer. Nous avons misé sur des rencontres narratives complexes qui auraient dû constituer les prémices d’une structuration identitaire des appartenances biculturelles valorisantes des enfants et de leurs familles. Or les effets psychosociaux de notre climat sociétal assimilationniste entravent ou anéantissent bien souvent toutes les ouvertures imaginables pour assurer une transmission éducative métissée aux enfants de migrants.

Francine ROSENBAUM est orthophoniste ethnoclinicienne à Mendrisio (Suisse). Elle s’est spécialisée dans les troubles de la communication et du langage attribués à la migration et au multilinguisme. Dès les débuts de son activité clinique, elle a constaté que le mal être des migrants se cristallise souvent dans des symptômes qui lèsent la parole ou l’écriture, une problématique complexe qui dépasse largement les modèles psychopédagogiques et rééducatifs traditionnels. Elle s’est alors formée en thérapie familiale contextuelle, en hypnose ericksonienne et en ethnopsychiatrie. Elle a publié « Les humiliations de l’exil. Les pathologies de la honte chez les enfants migrants », paru en 2010 chez Fabert.

15h00

Dominique BRIARD
De l’Un... A l’Autre...

Un soignant, un soigné : une relation à géométrie variable. Qu’en est-il des enjeux de cette relation de soins ? Peut-elle devenir le support d’un échange ?
Comment le soignant peut-il mobiliser les ressources du patient et de son entourage ?
Comment soutenir le patient dans la transmission du fruit de son expérience à ses proches, aux soignants, au monde ?
De quelle manière, comme équipe soignante, mais aussi comme proche, pouvons-nous, à travers l’expérience unique de l’accompagnement du mourant, apprendre, recevoir quelque chose de celui qui s’éteint ?
Il s’agit sans doute de repenser la souffrance et la mort, dans une dynamique de vie.
Il ne s’agit pas d’apprendre aux gens à bien mourir ; la question est plutôt de savoir de quelle manière l’on peut apprendre quelque chose de celui qui meurt.

Dominique BRIARD est infirmière et licenciée en Sciences Hospitalières (ULB). Pendant 12 ans, elle a travaillé comme infirmière à domicile dans une Maison Médicale à Seraing. En 1999, elle a participé à la mise en place de l’Equipe de Soutien Delta (Liège) dans laquelle elle a travaillé tout d’abord comme infirmière. Depuis 2001 elle occupe la fonction de coordinatrice de cette équipe. Les Soins Palliatifs, et plus particulièrement les Soins Palliatifs en deuxième ligne (soutien) représentent pour elle une source de réflexions, qui à bien des égards, peuvent être transposées au contexte de « la vie en général ». Repenser la souffrance et la mort dans une dynamique de vie, comme elle a l’occasion de le faire au quotidien dans son travail, c’est sans doute cela qui ne cesse de la passionner.

16h00

Jean-Paul GAILLARD
Dans une mutation sociétale, qui transmet quoi à qui ?

Quand l’Histoire des sociétés se joue de nos habitudes et nous jette dans une inquiétude que nous croyions avoir jugulée avec, précisément, un système d’habitudes que nous appelons valeurs, savoirs et savoir-faire, quand une nouvelle mutation sociétale vient balayer ce beau système de rassurances, alors la belle machine à transmettre nos habitudes à nos enfants, dans l’espoir qu’ils ne connaissent pas plus que nous l’inquiétude, cette belle machine s’enraye : qui, alors, transmet quoi à qui ?

Jean-Paul GAILLARD est thérapeute systémicien de la famille et du couple, Pr. Honoraire des universités. Il est l’auteur de : « Enfants et adolescents en mutation :
mode d’emploi pour les éducateurs, parents, enseignants et thérapeutes. » (2014 réédition augmentée, ESF édition) et « Vers une éducation spécialisée à valeur sociothérapeutique » (2016, ESF édition).

17h00 Conclusion - 17h15 Fin



Informations pratiques


Lieu et dates

Jeudi 1er juin 2017 de 9h15 à 17h30
Vendredi 2 juin 2017 de 9h00 à 17h15


Liège, Palais des Congrès,
Esplanade de l'Europe 2
BE-4020 Liège





Coût de l'inscription à la vidéo conférence

Individuelle : 80 EUR ou 85 CHF

Par convention dans le cadre de la formation continue en France : 120 EUR


L'inscription est ferme dès réception du bulletin d'inscription et du paiement (ou d'une attestation de prise en charge fournie par l'employeur). Les annulations de votre part ne font pas l'objet de remboursement.
Cependant, lorsqu'il y a une liste d'attente, nous vous proposons un arrangement à l'amiable s'il nous est possible de vous remplacer.


Pour les demandes de prise en charge par un organisme de formation continue, n'hésitez pas à nous contacter afin d'obtenir tous les documents nécessaires à la constitution de votre dossier.



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